"Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?" C'est cette question qu'on pose ou qu'on nous pose à chaque nouvelle rencontre. Il semble que notre identité dépende beaucoup de notre travail. Au début de l’année, je me suis fait la promesse d’essayer de ne plus poser cette question, mais plutôt de demander : "Qu’est-ce qui te fait du bien ? Qu’est-ce qui te fait sourire ? Qu’est-ce qui te fait vibrer?" Pas si facile dans notre société... Et pourtant… il semble que de plus en plus de gens soient malheureux au travail notamment car leur emploi n'est pas aligné avec qui ils aimeraient être. Alors si nous cessions d'attacher autant d'importance à nos étiquettes professionnelles? Vous n'êtes pas votre emploi. En lien avec cette notion du "faire", notre vie semble aussi toujours se remplir plus et finalement aller plus vite que nous. Faire, faire, faire. Et faire encore. Et si nous prenions du temps pour le vide et le silence? Il parait que nous lions le vide et le silence à la mort, et que cela nous fait peur. Mais si le bonheur était dans l’être plutôt quand le faire, dans le vide plutôt que le plein, dans le silence plutôt que dans le bruit? Pour être il n'y a pas besoin de faire des choses mesurables, comme dit Fabrice Midal, et notre valeur ne se mesure pas à la quantité de nos actions. En acceptant le silence, en entrant en contact avec nos expériences on se reconnecte à soi, à son monde intérieur, et on peut ainsi apprendre à mieux se connaître, à mieux se situer par rapport à notre environnement. En étant tout simplement, sans aucun contrôle, on se donne l'opportunité d'être plus juste dans l'action qui suivra ce moment, de mettre un sens au "faire" justement. Il ne s'agit donc en aucun cas d'un renoncement à l'action. Etre ce n'est pas arrêter d’agir, mais c'est faire moins de choses en pilote automatique, et prendre le temps de donner du sens à ses actions. Avez-vous des plages vides dans votre agenda ? Pouvez-vous concevoir d’en avoir quelques-unes ? Pouvez-vous être dans le silence quelques minutes par jour, dans le non-faire ? Puis, pouvez-vous prendre le temps d'amener la conscience sur ce que vous faites? "What do you do for a living?" is the one question you ask or you are being asked each time you meet somebody new.
It seems that our identity depends a lot on our profession. At the beginning of the year, I made myself swear I would try not to ask this question anymore and instead ask people what brings them joy, what makes them smile, what makes them happy. Well,well, well... not so easy in our society. And yet, and more people are unhappy in the workplace, and one of the reasons is that their job is not aligned with whom they want to be. So what if we stopped being so attached to our professional labels? You are not your job. Regarding this idea of "doing", it also seems that our lives are always full and busy, and passing by really quickly. Do, do and do more. What if we took some time to be quiet and to look at the void? It seems we connect emptiness and silence to death, so we are afraid of it. But what if happiness was in "being" rather than "doing", in the void, in the silence instead of the noise? To "be" there is no need to accomplish any measurable goals; like Fabrice Midal says, our value has nothing to do with the quantity of actions we take. By accepting silence, by getting in touch with our experiences, we can reconnect to ourself, to our inside world; we can therefore get to know ourself better, and to get along with our environment. By just being, without any kind of control, we give ourself the opportunity to be more aligned, more authentic in the action that will follow, to have a sense of meaning in the "doing". Indeed by "being" more, we don't actually stop "doing" but we do less in automatic pilot and we do more with consciousness. We make time to give meaning to our actions. Do you have any empty space in your calendar? Can you imagine having a few spots for silence and void? Can you be in silence a few minutes every day, without doing anything? And then can you bring awareness on what you are doing?
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Comment allez-vous?Combien de fois avez-vous poliment répondu "ça va, merci et toi?" à cette question, pour ne pas embêter l'autre avec vos soucis, ou peut-être parce que vous n'avez pas vraiment l'habitude de vous poser cette question à vous-même, et que donc vous ne connaissez pas la réponse. Oui, il est parfois délicat de se confier, de trouver une oreille attentive, ou d'en offrir une à autrui. Je vous propose aujourd'hui d'être votre propre oreille, juste un instant. Prenez quelques secondes pour vous arrêter. Vraiment, oui, là maintenant, à la lecture de ce billet. Prenez quelques respirations. Sentez le contact de votre corps avec le sol sous vos pieds, la chaise sur laquelle vous êtes assis(e). Et demandez-vous: comment je me sens? Comment je me sens physiquement? Comment je me sens émotionnellement? Ecoutez la réponse. Accueillez ce qui vient, et si vous sentez le besoin de vous reposer, de vous faire du bien, de ne rien faire, de vous amuser... et bien suivez ce besoin! Ecoutez-vous! Vous êtes la personne la plus importante de votre vie. Vous ne pouvez pas donner aux autres si vous n'êtes pas bien vous-même. Il y a plein de manières de prendre soin de soi. Je vous propose une panoplie d'outils que j'ai moi même testés et auxquels je me suis formée; alors n'hésitez pas à me contacter pour une séance individuelle ou un atelier en groupe. Je vous recommande aussi d'être curieux/curieuse, d'aller essayer de nouvelles approches, de voir différents thérapeutes et professeurs, d'expérimenter et de trouver ce qui vous convient! How are you doing?How often have you politely answered "good, thanks, how are YOU?" to this question?, in order not to bother the other person with your problems, or maybe because you are not really used to really wondering how you are, and so you don't actually know the answer.
Yes, sometimes it can be difficult to confide in somebody, to find a compassionate ear, or to offer one to somebody else. So today I would like to invite you to be your own active ear, just for a moment. Take a few seconds to stop. Yes, for real, now, while you are reading this note. Take a few breaths. Feel the contact of your feet on the floor, of your body on the chair. And ask yourself: How am I? How do I feel physically? How do I feel emotionally? Listen to the answer. Welcome whatever it is. If you feel the need to rest, to do nothing, to have fun, then do so! Listen to yourself! You are the most important person of your life! You cannot give others if you are not well. There are many ways to take care of oneself. I offer a large diversity of tools that I have tested and I am trained for. So don't hesitate to contact me for a one-to-one session or a group workshop. I also suggest you'd be curious, you'd try new methods, you'd see different therapists and teachers, and find what works for you! |
AuthorSylvie Meynier Categories
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