![]() La dépression n’est pas une fatalité. On peut s’en sortir, on peut en guérir. J’en suis la preuve vivante, et j’ai d’autres exemples autour de moi. Il est important de sortir des clichés. Tout le monde peut passer par un épisode dépressif. Encore tabou il y a une dizaine d’année, on ose maintenant de plus en plus parler de cette maladie, comme le burn-out. Mais peut-être encore pas tout à fait suffisamment... Il est aussi faux de dire qu’une personne « est » dépressive et donc parce qu’elle a eu un épisode, en aura d’autres toute sa vie… Si bien prise en charge, cette maladie se soigne et se guérit. Non, on n n’est pas obligés d’être dépressif toute sa vie. Il est important également de ne pas confondre déprime et dépression et de rentrer dans un système de médicalisation sans avoir effectué un vrai diagnostic. Je ne suis pas contre les anti-dépresseurs ; quand ils sont bien prescrits et à la bonne dose, ils peuvent être un béquille temporaire qui permettra à la personne en souffrance de retrouver un équilibre ; par contre il est primordial de complémenter ce traitement des symptômes avec un traitement plus profond, celui des causes. Il y a plusieurs options bien sûr pour traiter les causes. Cela demande du courage, cela demande d’aller regarder à l’intérieur de soi, les parts d’ombre qu’on n’a pas toujours envie d’approcher. Mais ces parts d’ombres sont justement ce qui va nous permettre de retrouver la lumière… Et nous devons aussi apprendre à les aimer, elles font partie de nous. En anglais "depression" peut se décomposer ainsi : "deep -rest", signifiant le repos profond. On pourrait aussi dire que dé-pression c’est le contraire ou la fin de la pression. La dépression est donc un appel à un changement… tout simplement. Autant que je m’en souvienne , j’ai commencé à faire des épisodes dépressifs quand j’avais 19 ans, à mon entrée à l’université. Il est possible que j’en ai vécu étant enfant, mais je ne peux pas être certaine. Je me rappelle avoir été souvent très triste. A 19 ans, j’ai refusé de travailler sur moi, de me soigner, je n’avais pas confiance en la psychiatrie et j’ai souffert pendant une année, avec des envies de mes suicider, des états de léthargie profonde, des crises d’angoisse, et un refus et une incapacité de me confier à quiconque. Je n’arrivais pas à parler de mes ressentis, j’avais la voix complètement bloquée. Je me suis plongée dans les études pour oublier ma souffrance. L’arrivée en deuxième année m’a permis d’aller un peu mieux. J’ai survécu et pu prétendre à nouveau que tout allait bien pendant quelques années. Le deuxième épisode que j’ai vécu fut quelques années plus tard, lors d’un séjour en Espagne. J’avais 24 ans. Là j’ai commencé à prendre des anti dépresseurs et fait un peu de sophrologie. Mais le mal s’est empiré et j’ai fait crise d’angoisse sur crise d’angoisse, je suis rentrée en urgence en France, chez mes parents. Cette crise a duré plusieurs années, même si j’arrive à prétendre autrement. J’ai emménagé en Suisse, trouvé un nouvel emploi, me suis fait de nouveaux amis, rencontré quelqu'un, etc. J'ai commencé à voir un psy auquel je ne croyais pas beaucoup et par conséquent je ne faisais pas le travail nécessaire, je ne faisais qu'effleurer les choses. J’ai pensé qu’avec le déménagement et un nouveau départ, mes problèmes disparaitraient. Je me mentais à moi-même bien entendu. J’ai fui en me plongeant dans le travail, en faisant beaucoup la fête et en buvant beaucoup d’alcool, toujours incapable d’aller chercher profondément en moi ces fameuses parts d’ombres dont je vous parle plus haut. Puis un an plus tard j’ai commencé à chuter, de plus en plus bas. J'ai d'abord fait un colon spastique (le corps parle toujours!) un burn-out et l’épisode dépressif le plus grave de ma vie. J’ai enfin trouvé une psychiatre qui a su m’aider, et d’autres outils qui m’ont permis de m’ouvrir, de reconnaître mes problèmes et de commencer à exprimer ce que je ressentais. Et de commencer à comprendre les schémas répétitifs que j’avais mis en place durant les 10 dernières années. La fuite…. Vers un autre pays, un autre emploi, une autre relation amoureuse, etc. Mais tant qu’on ne se regarde pas correctement dans le miroir, les problèmes nous suivent partout... Traiter la dépression demande du courage, beaucoup de courage. Mais c’est possible. Cela demande de regarder vraiment à l’intérieur de soi, d’où cela vient, d’accepter toutes ses émotions, de les regarder en face, de les laisser être et de les exprimer, avant de travailler sur comment les digérer. J’avais un psychiatre, j’ai commencé à méditer et peu à peu à découvrir des outils pour prendre soin de moi et apprendre à me connaître, a prendre confiance en moi, à savoir ce que je voulais, ce qui m’apportait de la joie , à m’auto-nourrir et à modifier mes schémas répétitifs. La PNL, l’EFT, le Reiki, l’hypnose, la méditation, la biodanza font partie des outils qui m’ont aidé dans ce travail. J’ai mis 2 ans à m’en sortir, à retrouver une vie normale. Je n’ai jamais rechuté depuis. Par contre je suis extrêmement reconnaissante à la vie car depuis 10 ans je continue ce chemin vers moi et ce travail en profondeur. Je suis de plus en plus heureuse, j’ai arrêté de survivre pour vivre, puis pour profiter de chaque instant, pour dire oui à la vie. Si vous n’allez pas bien et que vous avez besoin de soutien, je vous accompagne volontiers sur le chemin de la guérison, en vous aidant à trouver en vous les ressources pour aller au bout de cette maladie. Je vous recommande mon pack « Dites Oui à la vie ». 10 séances pour retrouver la joie de vivre. Si vous avez des doutes sur ce qui vous accable, contactez-moi pour un premier entretien gratuit d’environ 30 à 45 minutes. Nous pourrons mettre en place un plan de traitement.
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AuthorSylvie Meynier Categories
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